Vite vu : Salammbô

Publié le par Antohn

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De la même façon que, comme le disent les anglo-saxons, «il ne faut pas juger un livre sur sa couverture», il ne faut pas couverturejuger une vhs à sa jaquette. Par exemple, lorsque vous tombez sur un objet similaire à celui ci-contre, la première impression n'est pas folichone. Tout d'abord, l'éditeur: Colombus Video n'était foncièrement connu pour éditer des chefs-d'œuvres ni pour le faire avec soin. Un film Colombus c'est un peu comme un steak frites bigouden: c'est pas forcément que ce sera mauvais mais bon il vaut mieux laisser ca à ceux qui savent faire. Autre manie pénible de la part de Colombus : le fait de ne pas mettre l'affiche du film, de le retitrer et de couper les crédits d'ouverture, le rendant donc difficilement identifiable. Heureusement qu'ils nous précisent qu'il s'agit d'un film de Sergio Grieco avec Jacques Sernas, ce sont les seuls indices permettant d'identifier le film... et encore, nous sommes en 2012, avec un coup d'IMDB, il y en a pour cinq minutes. Dans les années 80, à moins d'être un spécialiste,il était dur de savoir de quel film il s'agissait.

De plus, le résumé sibyllin au dos de la jaquette ne nous en apprenait pas vraiment plus.

 

synopsis

 

Sachez donc que, dans la VHS de "Guerre à Carthage" de Colombus se cache en réalité "Salambô" film de 1960 avec Jacques Sernas et Jeanne Valérie, adaptation libre du roman "Salambô" de Gustave Flaubert.

En réalité, il s'agit d'un péplum italien comme il y en a beaucoup, avec ses décors en carton, son fourbe à barbichette et les chevauchées endiablées de la cavalerie yougoslave. L'intrigue reprend dans les grandes lignes  le roman original, qui reprenait déjà dans les grandes lignes un épisode des Guerres Puniques connu sous le nom de «Guerre des mercenaires».

Flaubert s'inspira de cet épisode et y ajouta le personnage de Salambô, prêtresse de Tanit et gardienne du zaïmph, le voile sacré de la déesse. Afin de pousser les carthaginois au désespoir, Mathô vole le zaimph et le rapporte dans le camp des mercenaires. Salambô est alors envoyée pour le récupérer et y parvient, en séduisant Mathô. Le tout finit par la défaite des mercenaire, le lynchage de Mathô et la mort de Salambô.

Ici, pour des raisons cinématographiques, le film se termine un peu mieux, Salambô et Mathô finissant dans les bras l'un de l'autre. Il reste que l'adaptation est plutôt fidèle au livre et que le film est plutôt bien fichu. C'était malheureusement sans compter avec une vhs de mauvaise qualité et un son faiblard qui gâche un peu tout.

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